Euro à Stockholm : Lecavelier ira à l’Euro
Vice-championne de France senior, Laurine Lecavelier peut espérer prochainement finir dans le top 10 européen et sur le podium des Universiades. Photo : www.iskating.net
Laurine Lecavelier participera bien à l’Euro de Stockholm, du 29 janvier au 1er février. La patineuse du Club des Sports de Glace de Garges a été sélectionnée pour ce grand rendez-vous, grâce à son titre de vice-championne de France senior décroché à Megève. La protégée de Katia Lemaire a comblé quatre points de retard sur la prometteuse Léa Serna grâce à un programme long flamboyant, rythmé par les musiques du ‘‘Cirque du soleil’’. Ses attitudes intenses et tendres, ses prises d’élan affirmées, ses belles combinaisons de petits pas et le passage réussi de deux enchaînements double axel – demi-boucle – triple Salchow ont séduit les juges.
Progression
«J’ai encore une marge de progression», insiste la Beauvillésoise de 18 ans, battue par Maé-Bérénice Meïté. «J’avais un peu d’appréhension en entamant le programme court, car, un mois plus tôt, lors de ma première participation au Trophée Éric-Bompard (la plus grande compétition internationale organisée en France), j’avais retourné mes deux premiers sauts et chuté sur une combinaison de petits pas sur ce même exercice. Ça m’a fait perdre quelques points précieux», explique-t-elle. Pour décrocher une place dans le top 10 européen puis sur le podium des Mondiaux universitaires à Grenade dans les semaines à venir, la native d’Enghien devra battre son record actuel d’une quinzaine de points.
«C’est tout à fait possible en améliorant l’exécution et la vitesse», estime son coach. «Au Trophée Bompard, Laurine a réalisé 139,58 pts. Or, elle perd 7 points sur une chute et des erreurs techniques sur le programme court puis 5 points sur un saut raté et une pirouette manquante sur le programme long. Et le ‘‘triple lutz – triple boucle’’, qu’elle passe à l’entraînement, n’est pas tenté. Avec ce septième ‘‘triple’’ sur l’exercice long, elle peut rivaliser avec les meilleures», analyse Katia Lemaire. Encourageant ! Julien BIGORNE