France espoirs à Tomblaine : réactions de champions

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Aurélien Quinion (EFCVO) champion de France espoir sur 20 km marche. Photo : © Julien BIGORNE / www.sportspassion95.fr

 

Aurélien Quinion revient de loin, très loin. L’athlète de l’Entente Franconville Césame Val-d’Oise (Efcvo) a conservé son titre de champion de France espoir du 20 km marche, malgré deux cartons rouges à partir du 12e km. Sur le circuit de Tomblaine, le protégé de Denis Langlois a retrouvé toute sa sérénité pour reléguer son premier poursuivant, Fabrice Bernabé, à plus de quatre minutes. «Cette performance m’aurait semblé inimaginable il y a quelques mois. Tout mon début de saison a été compliqué par des problèmes personnels, la préparation de mon bac pro Aménagement paysager et une incapacité à retrouver l’envie à l’entraînement. De ce fait, j’ai terminé au-delà de la quinzième place aux meetings de Lugano et de Podebrady et je n’ai pas pu me qualifier pour la Coupe d’Europe», raconte le marcheur, qui retrouva un second souffle après un stage à Font-Romeu. «À la Corogne, j’ai pu réaliser les minimas pour l’Euro espoirs de Tallinn, où j’ai ensuite été à la hauteur des attentes du staff de l’équipe de France en terminant à la septième place. Ces compétitions m’ont redonné confiance», explique l’un des trois champions de France espoirs de l’Efcvo.

Domination écrasante

Sa coéquipière Rose-Sharon Pierre-Louis a connu un destin similaire. La protégée de Julien Vrielynck s’est imposée au lancer du poids avec trois mètres d’avance sur Dorine Viardot. Et pourtant, sa saison n’a pas été un long fleuve tranquille. «J’ai manqué, pour 20 centimètres, les minimas qualificatifs pour l’Euro espoirs de Tallinn. C’était très frustrant et décourageant, car je sentais que j’avais le potentiel pour les réaliser. Mais je ne voulais pas clore mon année sur cet échec. J’ai donc persévérer et mon travail a fini par payer», confie la vice-championne de France élite, qui a amélioré son record de 32 cm (15m99) pour décrocher son quatrième titre national chez les espoirs. Julien BIGORNE