Les Marathons de l’espoir (invité 13/15) : Olivier Campos

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André Luder, Julien Bigorne et Olivier Campos. Photo : Armelle Legrand-Robert.

Enseignant de droit constitutionnel, Olivier Campos est devenu auteur et poète. Deux passions sous-jacentes depuis l’enfance. Le Pontoisien a en effet découvert très tôt la poésie avec « Les chants de Maldoror » de Lautréamont et le « Chant général » de Pablo Neruda, dont il aimait lire des passages à haute voix avec des camarades. Son plaisir d’écrire était né, lorsqu’il avait 16 ans, lors d’une rencontre avec une poétesse lors de ses vacances à Dinard. En revenant à Pontoise, il écrit ainsi pour des fanzines lycéens. Puis, après une longue période, Olivier retrouve « ce bonheur de partager des émotions, d’évoquer des souvenirs et de guider l’autre vers l’imaginaire ». En mars 2004, il découvre le slam à La Boule noire à Paris. Une révélation. Le poète pontoisien aime dès lors rechercher les sens des sons dans les mots. À la manière de Dante, il développe un langage universel, qui invite à l’altérité. Ce penchant apparaît nettement dans son premier recueil de poésies ‘‘L’heure est mûre’’, paru en 2009. Cet ouvrage, qui est « un florilège de jolies fleurs, de reflets joyeux, de joyaux de feu et de folies légères », a été mis en scène en 2010 par la Compagnie La voix de l’Ourse. Dans ce spectacle, Olivier y partagea l’affiche avec Marie-Laure Gilberton et la violoncelliste Éléonore Guillaume (instrumentiste qui épaula le chanteur Jules sur de nombreux concerts). « Cela prouve que la poésie n’est pas figée et s’ouvre très bien à d’autres arts, comme la déclamation, la chanson ou les arts plastiques », précise Olivier Campos.
En 2015, il créé « L’époque infinie », qui raconte le déroulement d’une journée ordinaire dans la vie de Monsieur Tout le monde et s’intéresse à évaluer nos libertés à travers nos gestes, nos pensées, nos croyances et les objets de notre quotidien. Cette œuvre, composée à la manière d’un récital, tient à la fois du poème, de l’essai, du pamphlet et de la rhapsodie.
Le Pontoisien, qui fait partie du collectif d’auteurs ‘‘Les mots migrateurs’’, anime aujourd’hui des ateliers d’écriture et de slam, initie au spoken word (une façon particulière d’oraliser un texte en empruntant des techniques musicales et théâtrales) et à la déclamation (l’art de réciter un texte à haute voix, avec le ton et les gestes convenables).


DECLAMATION D’OLIVIER CAMPOS SUR LE DEFI SPORTIF DE JULIEN BIGORNE ET L’OPERATION CARITATIVE LES MARATHONS DE L’ESPOIR

Olivier Campos a proposé une formidable déclamation sur le défi sportif de Julien Bigorne et l’opération caritative « Les Marathons de l’espoir ». Son recueil de poésies ‘‘L’heure est mûre’’ a ensuite été remporté par André Luder, coureur émérite (8’54 sur 3 000 m ; 15’05 sur 5 000m ; 31’38 sur 10 km ; 1h12 au semi ; 2h35 sur marathon) et entraîneur expérimenté qui a fondé Saint-Brice Athlétisme (Sba) en 1984 avant d’en être président à partir de 1992. Ce médaillé d’or du bénévolat a créé des courses à pied innovantes : l’unique 24h valdoisien de 1988 à 1998, le premier Ekiden en France en 1997, le premier Kid cross d’Ile-de-France en 2011 et la seule épreuve par étapes du département depuis 2015. Son Cross des Sangliers a aussi été support d’un Championnat du Val-d’Oise en 2011 et son Trail des Marcassins a dépassé le millier d’inscrits en 2014.

Texte : © Julien BIGORNE / www.sportspassion95.fr