Les Marathons de l’espoir (invitée 6/15) : Héloïse Balster

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De gauche à droite : Béatrice Bonacorsi, Julien Bigorne et Héloïse Balster.
Photo : Armelle Legrand-Robert

Pontoisienne âgée de 11 ans, Héloïse Balster est l’une des principales comédiennes d’Au Revoir là-haut, le film d’Albert Dupontel, ovationné au 10e Festival du Film Francophone d’Angoulême et pressenti pour décrocher plusieurs Césars du cinéma en mars 2018. Dans cette adaptation réussie du roman éponyme de Pierre Lemaitre (Prix Goncourt en 2013), la jeune comédienne interprète Louise, la complice des deux héros, et donne la réplique à Nahuel Perez Biscayart, Albert Dupontel, Niels Arestrup, Laurent Lafitte, Mélanie Thierry et Émilie Dequenne. Devant ce groupe de comédiens qui cumule 5 récompenses et 15 nominations aux Césars, la petite blonde a été d’un naturel désarmant et a transmis une palette d’émotions rare. «Avant cette expérience inoubliable, je n’avais jamais pris de cours de théâtre ou postuler à des castings», a confié cette passionnée d’escalade, de plongée et de scoutisme. Mais comme le film recherchait «une petite fille sauvage et bavarde» (un profil qui lui correspond), elle a tenté sa chance. «J’ai été présélectionnée parmi 537 candidates, avant de réussir les 9 étapes du casting, pour des essais de voix et d’essayage. Lors de la 7e, décisive, j’ai chanté jusqu’au bout Le Portrait de Calogero. Albert (Dupontel) ne pouvait plus m’arrêter», raconte la Pontoisienne, qui crève l’écran dans ce film retraçant les aventures de deux soldats rescapés des tranchées qui, pour survivre, montent une arnaque aux monuments aux morts en 1919.
Son personnage noue une amitié fusionnelle avec les deux anciens Poilus : Albert – un comptable audacieux (Albert Dupontel) – et Édouard – dessinateur de génie devenu gueule cassée, dont elle est la seule à comprendre et à rapporter les propos (Nahuel Perez Biscayart). «Pour les besoins du film, j’ai fait couper mes cheveux au carré façon Louise Brooks ; porté des perruques, chapeaux, robes et bottines. J’ai appris à siffler, danser le madison, déguster du caviar, lancer des tartes à la crème, courir en robe longue et surtout jouer la comédie», résume la Pontoisienne, qui avait tourné 19 jours entre mars et juin 2016 à Theuville (Vexin), au château de Voisins (Yvelines) et dans les studios de Bry-sur-Marne.

Ses photos de tournage dédicacées ont été remportées par Béatrice Bonacorsi, issue de la plus généreuse famille donatrice de l’opération « Les Marathons de l’espoir ».

Texte : © Julien BIGORNE / www.sportspassion95.fr