Meeting Féminin du Val-d’Oise : Ikuesan, recrue de l’AAPFA 95

ayodele ikuesan

Membre de l’équipe de France de relais 4x100m, Ayodele Ikuesan a rejoint cet hiver l’Association Amicale du Pays de France Athlé 95, le club de son amie Myriam Soumaré. La sprinteuse, qui fut championne de France (en espoirs sur 200m en 2005 et en élites sur 60m en salle en 2009) et championne d’Europe espoirs sur 4x100m en 2005, espère poursuivre sa progression dans le Val-d’Oise.

«J’ai eu l’occasion de m’entraîner avec Myriam avant les Mondiaux de Moscou. Ça s’était très bien passé et ça m’a donné envie de renouveler cette expérience. Je souhaite garder une bonne dynamique et pouvoir travailler sur des vitesses importantes à l’entraînement», explique la lauréate du 100m des Jeux de la Francophonie 2013. «Rejoindre l’AAPFA 95, c’est un peu un retour aux sources. Je suis originaire de Paris et chez les jeunes, je courais régulièrement au CDFAS d’Eaubonne», rappelle la sprinteuse, qui porta les couleurs de Marseille et de Clermont-Ferrand.

Quatre courses en une heure

Mardi dernier, «Ayo» était l’une des sept Valdoisiennes engagées sur le Meeting Féminin d’Eaubonne. Sa prestation a retenu l’attention. Tout avait pourtant très mal commencé. «Lors de la première série du 60m, mes ‘‘starts’’ sont partis lors de mon impulsion, ce qui m’a fait trébucher et m’a empêché de défendre mes chances», raconte-t-elle. Les juges reconnaissant un problème technique l’ont finalement repêchée. Moins de cinq minutes plus tard, lors de l’ultime série, elle se qualifiait pour la finale en terminant troisième en 7’’46. Par la suite, la Valdoisienne a terminé cinquième sur 60m en 7’’48 et quatrième sur 200m, sur les talons de Carima Louami en 24’’58.

«Sans cette mésaventure au début, Ayo pouvait faire moins de 7’’30 sur 60m», assure Myriam Soumaré, qui l’a encouragé dans les tribunes. En étant la seule à disputer quatre courses en moins d’une heure, la recrue de l’AA Pays de France Athlé 95 a prouvé sa forme et devrait encore briller lors de la fin de la saison en salle. Julien BIGORNE