Pilier de l’équipe de France, William Rolle espère décrocher le titre en -67kg aux Mondiaux. Réponse le 6 novembre à Brême.  Photo : Julien BIGORNE / www.sportspassion95.fr

«Une dernière fois dans l’arène. Le dernier combat de ma vie. Vivre…et mourir en ce jour. Vivre…et mourir en ce jour». Le 6 novembre, William Rolle aura la même combativité jusqu’au boutiste que le héros de son film préféré, ‘‘Le territoire des loups’’. Le karatéka de l’Association Amicale et Sportive de Sarcelles (Aass) disputera à Brême ses quatrièmes Championnats du monde. Le protégé d’Olivier Beaudry et de Daniel de Barros souhaiterait achever sa carrière par le plus beau des sacres, après deux titres européens, deux médailles de bronze mondiales et un titre planétaire par équipe en universitaire. Le combattant sait qu’il revient de loin. Il y a quelques mois, sa sélection pour ce rendez-vous n’était pas assurée.

Motivation intacte

«Une incompréhension avec le directeur technique national m’avait empêché de défendre mon titre continental. À ce moment-là, je me suis posé la question de mon avenir en karaté. Dans le même temps, mon fils Isaac venait de naître. J’avais déménagé et débuté mon activité de kinésithérapeute à Thiais… Mais je me suis vite aperçu que ma passion pour mon sport et ma motivation restaient intactes», révèle le n°2 mondial des -67kg. «J’ai retrouvé petit à petit mes sensations depuis ma cinquième place aux Championnats méditerranéens, le 13 septembre. J’ai ainsi battu le champion d’Europe Jordan Thomas (2-1) lors du match France-Angleterre à Saint-Prix», explique le Sarcellois. En l’absence de Kenji Grillon (convalescent), Ibrahim Gary (arrêt) et Mathieu Cossou (non-sélectionné après son élimination précoce à l’Open d’Hanau), il sera le seul représentant Valdoisien aux Mondiaux de karaté combat. Julien BIGORNE

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