Marvin Garin (AAS Sarcelles) finaliste de l’Open de Paris en -67kg. Photo : Julien BIGORNE / www.sportspassion95.fr

Marvin Garin évite une dernière attaque de son adversaire en bordure de tapis avant de bondir et de brandir le poing. En battant 1-0 le Turque Uygur Burak (champion du monde espoir et lauréat des Jeux européens), le sociétaire de l’Association Amicale et Sportive de Sarcelles (Aass) a accompli le plus grand exploit du 20^ème Open de Paris. Cette performance lui a permis d’être le seul karatéka masculin de l’équipe de France à se qualifier pour la finale. Auparavant, le protégé de Daniel de Barros et d’Olivier Beaudry avait retrouvé toute sa confiance et ses techniques de poings pour éliminer en -67kg le Suédois Peyman (5-2), le Luxembourgeois Riberich (7-2), le Français Lahouel (9-1), le Saoudien Altwairqi (6-3) et le Hongrois Ferdinand (3^e des Mondiaux espoirs, 5-3).

Grand attaquant

«Mon début de saison n’a pas été idéal. Je devais réaliser une performance à l’Open de Paris pour revenir dans la course à la sélection pour les Championnats d’Europe (du 5 au 8 mai, à Montpellier). J’ai toujours bien réussi sur cette compétition à Coubertin (finaliste en 2013 et 5^e en 2014) et ça m’a donné confiance. J’ai décidé d’être constamment sur l’avant et d’attaquer en poings. Cette stratégie m’a permis de surprendre le Turc à 30 secondes de la fin», explique le Sarcellois. Bien que vaincu en finale par l’Iranien Ahmadikaryani (0-5), le champion du monde espoirs 2013 a marqué des points dans la course à l’Euro. Désormais, tout est possible, puisque son rival Steven Da Costa, décevant, a été éliminé dès le troisième tour par le Hongrois Tadissi.

L’Aas Sarcelles a également décroché deux autres médailles à l’Open de Paris. Éliminée d’un point par l’Ukrainienne Terluyga en quart de finale, Maéva Samy a terminé troisième en -55kg grâce à une victoire sur le gong contre l’Iranienne Khaksar. Et en kata, Minh Dack s’est également adjugé le bronze face au Marocain El Hanni. Julien BIGORNE    

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