Traversée océanique : L’Atlantique selon Favre

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Patrick Favre (Sno) va tenter de battre le record du monde de vitesse de la traversée de l’Atlantique Sud à la rame, soit 32 jours pour un équipage. Photo : Julien BIGORNE / www.sportspassion95.fr

 

Il y est. Enfin. Après un an de préparation, Patrick Favre partira, dans une dizaine de jours, à l’assaut de sa cinquième traversée océanique à la rame. S’il parvient au bout de son périple de 4 800 km (3 000 milles) entre les Canaries et la Guadeloupe, le sociétaire de la Société Nautique de l’Oise (Sno) rejoindrait le cercle fermé des légendaires skippers Simon Chalk, Emmanuel Coindre et Leven Brown. Mais son objectif est avant tout collectif. À bord de l’Audeamus, bateau en fibre de verre de 11m de long et de 600 kilos, cet aventurier dans l’âme mènera une équipe de six.

4 800 km à ramer

«C’est la première fois depuis 24 ans qu’un équipage français de plus de quatre personnes traversera l’Atlantique à la rame», souligne-t-il. «Notre objectif est de battre le record du monde de vitesse de la traversée de l’Atlantique Sud en équipage, soit 32 jours», précise le Valdoisien, qui sera épaulé par Benjamin Fauchié (24 ans, 3e des Mondiaux juniors 2009 en deux de pointe sans barreur), Nicolas Moriceau Gomez (38 ans, préparé initialement à parcourir l’Atlantique Nord en solo), Francesco Tomba (26 ans, revenu d’un voyage en Indonésie où il a nagé plus de 1 200 km), Lucie Richard (21 ans, entraîneur au club d’aviron de Rennes) et Aude Dove (29 ans, passionnée de sport nature qui souhaite sensibiliser aux dangers de la pollution plastique maritime). Pour réussir son ‘‘coup’’, Patrick Favre a un plan bien défini. «L’équipage se relayera en permanence sur trois postes de rame (par tranche de 2h le jour et de 3h la nuit). Cette organisation permettra de ne pas ramer trop longtemps sous le soleil et de pouvoir dormir la nuit au moins 3h30 d’affilée. Chaque rameur dormira 5h50 par jour et pourra se ravitailler grâce aux 600kg de nourriture embarqués à bord», détaille le rameur expérimenté. Julien BIGORNE

Rens. et suivi de la traversée sur www.rameocean2016.com

 

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Info : Retrouvez mes sept articles (dont celui-ci) dans l’édition du 6 janvier de La Gazette du Val-d’Oise (p.24 à 26)