Championne de France junior en 2013 et vice-championne nationale en senior, Laurine Lecavelier participera à son premier Trophée Bompard, à seulement 18 ans. 

«J’ai toujours été casse-cou et je n’ai jamais eu peur de tomber» Depuis ses premiers pas au Club des Sports de Garges à l’âge de cinq ans, Laurine Lecavelier a toujours avancé en étant offensive et combattive. Aujourd’hui, la jeune pépite 100% Valdoisienne, native d’Enghien, résidante à Villiers-le-Bel et titulaire d’un bac ST2S avec mention à Sarcelles, est une étoile du patinage artistique français. Du 21 au 23 novembre à Bordeaux, elle participera à seulement dix-huit ans au prestigieux Trophée Bompard. «Cette manche du Grand Prix ISU est la plus grande compétition internationale organisée en France. Sa première sélection à ce rendez-vous valide sa constante progression et une confiance accordée par le staff de l’équipe de France», explique son coach Katia Lemaire. La gracieuse patineuse ne cesse en effet de donner le frisson. Capable de maîtriser un triple saut à 13 ans, d’être vice-championne de France junior à 15 ans et d’être sélectionnée (en remplaçante) aux J.O d’hiver de Sotchi à 17 ans, Laurine Lecavelier est un modèle de précocité à l’ascension vertigineuse.

Étonnante précocité

L’an dernier, elle avait failli faire tomber Maé-Bérénice Meïté de son piédestal aux Championnats de France élites, avant de décrocher une treizième place à l’Euro malgré une inflammation du tendon d’Achille et une tendinite. Depuis, la représentante du CSG Garges s’est rapprochée de la perfection sur le programme court, rythmé par ‘‘Carmen’’ de Lana Del Rey. Mais ce sont surtout ses changements techniques sur l’exercice long qui l’ont guidé en l’espace d’un mois vers la médaille d’argent sur le Masters d’Orléans et deux accessits internationaux (5^ème à Nice et 7^ème à Milan). «Je tente désormais sept triples sauts en quatre minutes. La combinaison la plus dure (triple lutz – triple boucle) et un enchaînement côté (double axel – demi-boucle – triple salchow) font partie de mon programme», raconte la Valdoisienne, qui visera un podium aux Championnats de France élites à Megève du 18 au 21 décembre puis aux Mondiaux universitaires à Grenade en février 2015. Julien BIGORNE

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