Gaël Monfils s’est incliné en cinq sets en quart de finale de l’US Open face au numéro 2 mondial, Roger Federer. Pourtant, le joueur de l’AAS Sarcelles a mené deux sets à zéro et a eu deux balles de match dans la quatrième manche. Dur ! Photo : AFP.

Gaël Monfils a caressé un doux rêve avant de connaître la plus terrible des désillusions. Le joueur de l’Association Amicale et Sportive de Sarcelles (AASS) a failli battre Roger Federer (n°2 mondial) pour la première fois en quatre confrontations en Grand Chelem. «Sliderman» a en effet mené deux sets à zéro puis a eu deux balles de match dans la quatrième manche de son quart de finale de l’US Open. Malheureusement, le Valdoisien n’a pu gagner l’un de ces deux points et s’est finalement incliné en cinq sets (4-6, 3-6, 6-4, 7-5, 6-2). Une défaite qui fait un peu penser à celle de Roland-Garros, au même stade de la compétition il y a trois mois face à Andy Murray. Si cette fois-ci, «La Monf» a mené au tableau d’affichage, il a connu la même baisse de tension dans le dernier set.

Deux balles de match face à Federer

«Je ne pense pas seulement aux deux balles de match, mais à toute la physionomie de la rencontre. Je n’étais pas loin de gagner. J’étais bien dans mon match, dans ma tactique et dans mes coups. Cela ne passe à pas grand-chose… Au cinquième set, j’ai pris un petit coup au moral. J’ai eu cinq minutes plus difficiles physiquement, seulement cinq minutes. Mais Roger en a parfaitement profité», souffle Gaël, qui est néanmoins remonté à la 18^ème place mondiale à l’ATP, grâce à son excellent parcours sur le ciment américain. Le joueur de l’AASS aura éliminé deux têtes de série en trois manches sèches – Richard Gasquet (n°14 mondial) et Grigor Dimitrov (n°8 mondial) – et livré quelques coups droits d’exception comme son fantastique point contre Gonzales qui a fait le tour de la toile. Beaucoup estiment que s’il avait sorti la «montagne suisse» aux 17 Grands Chelems, Gaël Monfils aurait pu battre le Croate Cilic et atteindre la première finale de Grand Chelem de sa carrière, à 28 ans. À défaut, il devra se remobiliser pour le match France-République Tchèque, du 12 au 14 septembre à Roland-Garros. À la clé en cas de succès, sa deuxième finale de Coupe Davis et peut-être une revanche face à Roger Federer. Julien BIGORNE 

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