Gaël Monfils s’est qualifié pour le second tour de l’US Open en battant le jeune prodige américain Jared Donaldson en trois sets. Le joueur de l’AAS Sarcelles affrontera le Colombien Gonzalez vendredi et pourrait, en cas de victoire, retrouver Richard Gasquet en seizièmes de finale. Photo : AFP.

L’histoire est peut-être partie pour se répéter. Fin mai, Gaël Monfils était arrivé à Roland-Garros sans repères, miné par des blessures et des forfaits à répétitions durant toute la saison de terre battue. Le joueur de l’AAS Sarcelles avait finalement quitté la Porte d’Auteuil sous les honneurs, éliminé en quart de finale par Andy Murray au terme d’une partie en cinq sets. Trois mois plus tard, «Sliderman» n’a pas non plus de grosses victoires à son actif sur dur en débutant l’Us Open. Il a été éliminé au deuxième tour à Cincinnati par Novak Djokovic et en huitième de finale à Toronto par Roger Federer. Alors, qui sait, un Roland bis peut se profiler ?

Entrée en matière sérieuse

La nuit dernière, en tout cas, le licencié sarcellois a bien débuté son tournoi de Flushing Meadows, en éliminant Jared Donaldson, le petit prodige américain de 17 ans, entraîné par Taylor Dent. Face à un adversaire très accrocheur mais trop dépourvu de puissance au service pour le déstabiliser, la tête de série n°20 l’a emporté en trois manches (6-4, 6-2, 6-4).

Contre Gasquet en seizièmes ?

«Ce n’était pas un match facile. Je ne m’attendais pas à ce qu’il joue si bien. Je ne le connaissais pas et il m’a surpris. Il m’a montré tout de suite qu’il était là pour jouer et pour gagner. Je l’ai pris au sérieux», a confié le Valdoisien, qui affrontera au deuxième tour le Colombien Alejandro Gonzalez, tombeur du Russe Dmitry Tursunov (6-4, 6-4, 7-5). En cas de victoire, vendredi, Gaël Monfils se qualifierait pour la première fois depuis quatre ans pour les seizièmes de finale à l’US Open. Il y retrouverait sans doute Richard Gasquet pour une rencontre peut-être décisive en vue d’une sélection pour les demi-finales de la Coupe Davis à la mi-septembre. Julien BIGORNE

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