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Marcos Freitas (As Pontoise Cergy Tt) a été éliminé en quart de finale de l’épreuve de simple de tennis de table aux Jo de Rio. Il reste encore au joueur portugais un sérieux espoir de médaille dans la compétition par équipe, qui débute samedi 13 août. Photo : Julien BIGORNE / www.sportspassion95.fr

Marcos Freitas (n°11 mondial) ne sera pas le sixième européen médaillé en individuel dans l’épreuve olympique de tennis de table. À 2h30, le pongiste portugais, licencié à l’As Pontoise Cergy Tt, a été éliminé en quart de finale par le Japonais Jun Mizutani (n°6 mondial). Comme prévu, le match a été intense, mais le Lusitanien, poing fermé à chaque point gagné, a fini par plier au bout de 55 minutes et six manches de jeu (-4, 9, -3, -8, 10, -2). Face au surdoué asiatique, qui reste le plus jeune joueur à avoir participé à un Championnat du monde, le Valdoisien a connu plusieurs baisses de régime, comme au troisième set perdu en seulement cinq minutes ou dans la dernière manche où il perdit 10 points consécutifs. Le joueur de l’Aspctt a pourtant retardé l’échéance dans un cinquième set spectaculaire. En vain.

«J’avais déjà atteint les quarts de finale (dans l’épreuve par équipe) à Londres. Je suis donc forcément déçu de m’incliner à nouveau à ce stade, cette fois en simple. Être dans le top 8, c’est bien mais ça ne donne pas de médaille. Sur ce match, j’ai renversé plusieurs situations délicates et j’ai tout tenté. Mais il m’avait toujours battu jusqu’ici et mentalement, ça lui a donné un avantage psychologique», a déclaré le pongiste de l’Aspctt, qui n’a pas perdu tout espoir de médaille à Rio, puisqu’il participera à partir du samedi 13 août à la compétition par équipe, aux côtés de Tiago Apolonia et de José Monteiro.

Son premier adversaire sera l’Autriche, championne d’Europe en titre. Au vu des simples, le joueur portugais, n°11 mondial, peut être confiant. En effet, Stefan Fegerl (n°20 mondial) et Robert Gardos (n°48), leaders de l’équipe adverse, ont été éliminés dès leur entrée en lice par le Japonais Niwa et Roumain Ionescu. Et leur n°3, Daniel Habesohn (n°89) a perdu 40 places au classement mondial en l’espace d’un an. «Si nous passons ce tour, tout est possible ensuite», estime le lauréat de la Ligue des Champions 2016 et champion d’Europe par équipe 2014.

Texte et photo : © Julien BIGORNE / www.sportspassion95.fr

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