Valdoisiens aux Jo (J5) : Brieussel entre en lice

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L’équipe de France de dressage équestre – Karen Tebar, Pierre Volla, Alexandre Ayache, la Valdoisienne Stéphanie Brieussel et Ludovic Henry – débute ses Jeux Olympiques cet après-midi en Grand Prix. Photo : © FFE / PSV.

 

Ce soir à 19h57, Stéphanie Brieussel participera, à 42 ans, à ses premiers Jeux Olympiques. Avec son magnifique cheval Amorak (hongre KWPN de 11 ans), la cavalière du Cercle Hippique de L’Isle-Adam Parmain sera engagée dans l’épreuve de dressage. «Les Jeux pour moi, c’est un rêve. Mais je ne suis pas quelqu’un de stressée, alors la pression que j’ai reste positive. En plus, on a une super équipe, une super ambiance, mais on ne perd pas de vue qu’on a une performance à faire à Rio. On n’y va pas pour se promener ! Ce n’est pas les vacances», a confié l’épouse de Dominique Brieussel (4e de la même épreuve, aux Jo d’Atlanta, il y a vingt ans).

La résidante de Champagne-sur-Oise fait partie d’une équipe ambitieuse, qui a terminé à la deuxième place de la Coupe des nations de Vidauban. Elle y est associée à Ludovic Henry (et After You), Karen Tebar (et Don Luis) et Pierre Volla (et Badinda Altena). «Notre objectif est de participer au GPS donc de finir au moins 6e… Ce sera difficile, mais pas impossible si nous montons bien et que les chevaux vont bien. Les Allemands, Britanniques et Néerlandais sont très forts. Et les Espagnols, Américains, Danois et Suédois ont aussi de bonnes équipes. À nous de donner le meilleur de nous-mêmes», a déclaré la cavalière valdoisienne, qui rêve d’exploit au lendemain du triomphe de ses collègues du concours complet (en or par équipe).

En quête du top 6 et du GP spécial

En dressage, la France attend son premier podium olympique individuel depuis 1988 (Margit Otto Crepin, 2e) et sa première médaille par équipe depuis 1948 (le succès d’André Jousseaume, Jean Saint-Fort Paillard et Maurice Buret). La longue attente s’achèvera peut-être avec le quatuor de la Valdoisienne, particulièrement brillant au CDIO de Rotterdam en juin dernier. «Nous avions terminé à la quatrième place du Grand Prix. En tant qu’ouvreuse, j’avais fauté au piaffer puis à la fin du zig-zag pour un total perfectible de 67,740%. Amorak était plus calme sur ce concours et progressait mentalement et physiquement», rappelle Stéphanie Brieussel, sacrée vice-championne de France Pro Elite quelques jours plus tard à Vierzon.

Hier, Amorak a passé sans encombre la visite vétérinaire. Seule Badinda Altena, la jument de Pierre Volla, n’a pas été acceptée du premier coup. Elle a en effet été envoyée en holding box, examinée puis présentée de nouveau au trot, où les juges ont encore exigé deux allers-retours avant de faire enfin le signe de tête positif tant attendu. Chaque cheval de l’équipe a pu reconnaître le stade équestre de Deodoro et déroulé quelques mouvements.

La France s’élancera en cinquième position parmi les nations engagées. Stéphanie Brieussel sera la deuxième Française à passer (après Ludovic Henry et avant Pierre Volla et Karen Tebar).

Texte : © Julien BIGORNE ; photos : © FFE / PSV.  

 

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Vice-championne de France Pro élite Grand Tour 2016 avec Amorak, Stéphanie Brieussel (CH L’Isle-Adam Parmain) participe , à 42 ans, à ses premiers Jeux Olympiques. Photo : FFE / PSV.

 

Dressage, mode d’emploi

Le Dressage consiste pour le cavalier et son cheval à exécuter un ensemble de figures imposées ou libres sur un terrain en sable de 60x20m, appelé carrière de dressage. Les «reprises», programmes exécutés par les couples, sont évaluées par sept juges placés autour de la piste. Ils notent la bonne exécution des figures, la souplesse du cheval, la discrétion des actions du cavalier et l’harmonie générale du couple.

Au cours de la reprise, le cheval évolue au pas, au trot et au galop. La difficulté est d’enchainer des figures complexes ainsi que des variations d’amplitude dans une même allure (trot allongé, galop rassemblé…). A très haut niveau, les chevaux évoluent également au « passage » et au « piaffer ». Le passage est un trot écourté, très cadencé et élégant avec un temps de suspension augmenté entre les mouvements. Le « Piaffer » est un « passage » effectué sur place. Le cheval donne l’impression de danser lorsqu’il effectue ces « airs relevés ». L’objectif du cavalier est de dérouler une reprise fluide, avec un cheval calme et attentif, en respectant un tracé précis.

Chaque mouvement est noté de 0 à 10. Le meilleur couple est celui qui obtient la note la plus élevée, exprimée généralement en pourcentage. La meilleure note jamais attribuée lors d’une épreuve olympique est de 93.975 %. Elle a été obtenue par la Britannique Charlotte Dujardin, médaillée d’or à Londres en 2012.

Aux Jeux Olympiques, les cavaliers sont engagés par équipe de 4 et en individuel. La première épreuve est une reprise imposée, le Grand Prix. Les six meilleures équipes participent ensuite au Grand Prix spécial, nouveau programme imposé. La moyenne des notes de ces deux premières épreuves détermine le classement final par équipe.

Les 18 meilleurs cavaliers du Grand Prix spécial sont qualifiés pour la finale individuelle, appelée Grand Prix Freestyle. C’est une reprise libre réalisée en musique, où le cavalier présente un programme de sa composition, incluant un certain nombre de figures aux différentes allures, le tout réalisé au rythme d’une musique de son choix. Le vainqueur du Grand Prix Freestyle est sacré champion olympique.

Texte : © FFE / PSV.

 

Les principaux rivaux des Français

Kristina Bröring-Sprehe (Allemagne) ; Charlotte Dujardin (Grande-Bretagne) ; Isabell Werth (Allemagne) et Beatriz Ferrer-Salat (Espagne).