Mondiaux masters à Lyon : Suquet neuvième de cordée

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Second par équipes en M45 sur marathon, Christophe Suquet a décroché la neuvième et dernière médaille valdoisienne aux Mondiaux masters de Lyon. 

 

Le 16 août à 9h42, Christophe Suquet a achevé, à Lyon, un marathon riche en émotions. À une heure bien matinale, le sociétaire de l’Entente Agglomération Cergy-Pontoise Athlétisme a retrouvé aux Mondiaux masters le parfum des grandes compétitions. Huitième en 45-49 ans en 2h42, le natif d’Enghien a permis à la France d’être vice-championne du monde derrière l’Espagne. Mais le neuvième médaillé valdoisien n’est pas monté sur le podium. «Je ne savais pas que nous avions terminé seconds avec Mounir Amor et Yves Ducret», révèle le Valdoisien, qui quitta le site de la compétition quelques minutes après l’arrivée. «J’étais un peu déçu. Mon résultat est honnête, mais loin de mes capacités. Ce n’était pas mon jour», raconte l’ex-vainqueur du marathon du Touquet 2003, qui visait les 2h30.

Globe-trotter

Récent vainqueur vétéran du 10 km France des îles et du Tour de la Hinges, sa préparation de plusieurs mois semblait, pourtant, porter ses fruits. «Tout s’est bien passé jusqu’au 15e km. Là, j’ai commencé à ressentir des douleurs au bassin et une incapacité à allonger ma foulée. Et à partir du 35e km, je n’avançais plus. J’ai fait l’erreur de ne pas m’échauffer. Mais à 6h35, il y avait déjà deux lignées de coureurs au départ. J’ai préféré me placer dans le sas pour éviter d’être bousculé», raconte le responsable d’un restaurant au club de la Tour Franklin à La Défense. Ces Mondiaux resteront tout de même un grand moment de sa vie d’athlète débutée en 1992 à Saint-Jean-de-Luz. Le Valdoisien glotte-trotter, citoyen canadien depuis 1996, avait été l’un des premiers à découvrir le célèbre camp d’entraînement d’Iten au Kenya en 1995. Il avait aussi frôlé la qualification pour les Mondiaux de Paris 2003 sous les couleurs du Canada en terminant septième du Marathon d’Ottawa en 2h22’25. Également triathlète, le Cergyssois visera une qualification pour les Mondiaux d’Ironman 2016. Julien BIGORNE