Laurine Agasseau ne manquerait la Saintbricéenne pour rien au monde. Depuis la création de l’épreuve en 2009 en remplacement du mythique ekiden, la demi-fondeuse a toujours été fidèle à la course de son club, le Saint-Brice Athlétisme (SBA). La protégée d’André Luder et d’Anne-Claire Meunier est désormais la seule à avoir remporté les six premières éditions.

«Chaque athlète a sa course de prédilection. Pour ma part, c’est la Saintbricéenne. La première fois, j’avais battu sur un 1 200m Hella El-Khazen, invaincue durant toute la saison en poussines. Et l’an dernier, j’avais participé à mon premier 5 km, alors que la veille, j’avais participé aux Championnats de France en relais 8-2-2-8 à La Roche-sur-Yon et que je repartais une heure après pour un stage national à Angers», raconte l’athlète du SBA. «Pour cette édition, j’aurai bien aimé refaire le 5 km. Mais dimanche prochain, je participe aux Championnats Ile-de-France minimes et je devais aussi de me préserver», confie la jeune athlète âgée de 14 ans.

Sur le 2 880m, elle s’est néanmoins trouvé un petit jeu : mener le plus longtemps possible devant les garçons. La coquetterie aura duré jusqu’à mi-parcours, avalé à plus de 18 km/h. Ensuite, Alexis Beauvais (Usc Magny) et Nabil Hanfaoil (EFCVO) ont logiquement pris les devants. Mais la lauréate féminine de la course a devancé sa coéquipière Myriam Mendy d’1’15 !

«J’ai remporté ici ma douzième course de demi-fond de l’année en minimes filles et prolonge ainsi mon invincibilité. J’espère désormais être championne Ile-de-France minime sur 1 000m. Ce serait une petite revanche, car cet hiver, je n’avais pas pu défendre mon titre en cross-country (NDLR : la course LIFA à Aulnay avait dû être reportée d’une semaine, en pleine période de vacances scolaires)», explique la talentueuse saintbricéenne, qui vient de dominer sa grande rivale Clara Liberman sur 1 000m au meeting d’Ocquerre.

Avant le mois de novembre, Laurine Agasseau tentera également de battre les records du Val-d’Oise minimes du 1 000m (3’00’’6 par Jennifer Lozano, en 2000) et du 2 000m (6’50’’2 par Valérie Dombrowski, en 1989). Au vu de sa progression, ces glorieux sommets ne semblent plus si inviolables. Reste à trouver les courses idéales pour réaliser les exploits. Julien BIGORNE

Print PDF